Vitiloire 2025 : le programme détaillé des 24 et 25 mai !


Comme le murmurait en son temps François Rabelais, enfant de Chinon et grand buveur de sagesse : « le vin est ce breuvage divin qui charme les sens et lie les cœurs ». À Tours, le dernier week-end de mai semble lui donner raison avec une constance aussi raffinée que réjouissante. La ville entière se métamorphose en théâtre des sens, où les allées ombragées du jardin de la Préfecture accueillent les flâneries bachiques des visiteurs, sous l’œil placide de la Loire. Entre les effluves de chenin et les accords mets-vins ciselés par des toques étoilées, Vitiloire devient une ode enivrante au patrimoine ligérien, où chaque gorgée raconte un terroir, et chaque arôme prolonge le voyage.

Vue du festival Vitiloire à Tours, entre stands et promeneurs

Cela pourrait commencer comme un roman de Balzac — Tours, par une douce lumière de mai, s’éveille au bruissement joyeux des verres tintant dans les allées du boulevard Heurteloup. Mais non, ce n’est pas de fiction qu’il s’agit : les 24 et 25 mai 2025, le cœur de la Touraine battra à l’unisson du vin ligérien. Avec 140 vignerons, 9 chefs, et des milliers de verres levés au ciel (ou à la bouche), cet événement est devenu aussi indispensable que la touche minérale d’un sauvignon bien né.

Rien de nouveau sous le bouchon ? Bien au contraire. Cette nouvelle édition s’annonce aussi nuancée qu’une verticalité de Montlouis. Parmi les grandes nouveautés : une master class inédite, dimanche à 12h30, animée par le sommelier Alexis Caraux, explorera « plusieurs cépages ligériens » tout en initiant les curieux au langage parfois ésotérique des sommeliers. Autrement dit : ce que veut dire « gras » quand on ne parle pas de cuisine au beurre, ou pourquoi un vin peut être « tendu » sans parler de sa vie privée.

Et pour pousser l’expérience un peu plus loin que le simple « j’aime/j’aime pas », ce même Alexis dressera le « portrait sensoriel personnalisé » de chaque participant, conseillant une sélection sur mesure. Une sorte d’astrologie œnologique, mais empirique.

Pendant que les papilles s’agitent, les pupilles aussi ne sont pas oubliées : l’exposition photographique « Du cep au verre », signée de la talentueuse Laure Dégo, revisitera l’identité visuelle du vignoble ligérien à travers une série de tirages grandeur vigne exposés dans trois jardins emblématiques de la ville entre mai et septembre. Une immersion lente, au rythme des saisons et du cycle végétatif de la vigne.

Il faudra aussi faire halte au Pavillon des chefs, installé boulevard Heurteloup, où Christopher Coutanceau, Stéphane Carrade ou Kevin Gardien réaliseront des démonstrations culinaires en direct.

Enfin, les amateurs de défi auront rendez-vous dès 8h30 le dimanche, pour le Grand Test des vins de Loire : 13 verres à déguster à l’aveugle (ça porte bonheur) pour tenter de deviner cépage, appellation, voire millésime. Plus jeu d’esprit qu’épreuve bachique, cette épreuve ravit autant qu’elle instruit — un peu comme le vin, finalement.

Nombre de visiteurs l’ignorent, mais cette fête viticole de plein air est la plus grande de France de son genre. Et si l’on en croit les chiffres (près de 40 000 visiteurs attendus), chacun semble trouver là de quoi raviver sa curiosité autant que son palais.

À noter, pour compléter ce week-end vineux : une promenade digestive au jardin botanique de Tours, où les senteurs florales prolongent naturellement les arômes dégustés, ou bien une halte au musée des Beaux-Arts pour y admirer une scène de vigne de Léonard Limosin.

Alors, comme disait un autre grand esprit d’ici, Ronsard : « Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie« … ou du moins, commencez par réserver ces deux jours de mai pour en savourer toutes les nuances.


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