La Loire, rรฉgion aux multiples visages, abrite aujourd’hui plus de 10 000 hectares de vignes conduites en agriculture biologique. Un chiffre rond, presque poรฉtique, qui reflรจte une transition volontaire vers des pratiques viticoles respectueuses de la terre. Ce mouvement n’est pas si neuf : il s’enracine dans les annรฉes 1990, mais s’accรฉlรจre depuis les annรฉes 2010 avec un vรฉritable engouement pour le bio.
Des appellations prisรฉes comme Sancerre, Anjou ou Muscadet comptent parmi les chefs de file de cette mue รฉcoresponsable. On y cultive le goรปt, certes, mais aussi la conscience. Comme le disait Gustave Flaubert : ยซย Il faut coucher dans la page les sensations que donnent les chosesย ยป… pourquoi ne pas en faire de mรชme avec le vin ?
En 2024, le bio devient presque un art de vivre en Loire. Loin dโun effet de mode, il est aujourd’hui solidement enracinรฉ dans le paysage viticole ligรฉrien. Les vignerons y voient un chemin vers l’รฉquilibre โ de l’รฉcosystรจme, du goรปt, et parfois mรชme, de leur propre philosophie de vie.